dimanche 24 février 2008

rigidité

La ville est dure. On se cogne souvent.
La ville est froide pour les hommes qui dorment dans la rue.
La ville est contrôlée, régie par des règles strictes.
On ne peut pas faire n’importe quoi, de peur d’abîmer le musée urbain :
On ne peut rien faire.
Il faut seulement regarder. La ville est grise.

La ville est dure.
Quand la ville est neuve,
Ses façades sont lisses comme des miroirs.
Surfaces de verre,
Opaques.

Alors tout est fermé.
Alors la ville se fige.
Présent immuable ?

Les flux, même,
Le mouvement continu de la ville est figé aussi
Toujours les mêmes heures
Les mêmes autoroutes, routes, rues, rails
Canalisés dans des rythmes immobiles

Ville hostile
Nous rêvons à autre chose

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