samedi 23 février 2008

desordre

« Ce qui est contraire est utile et c’est de ce qui est en lutte que naît la plus belle harmonie. » Héraclite d’Ephèse

Désordre = image angoissante d’urbanités réunissant des blocs architecturaux multiformes, assemblés au rythme d’un capitalisme débridé.
Multiplication des techniques constructives, grande individualité des bâtiments

« La ville est la forme de l’humanité » Paul Claudel :

Attitude de l’époque :
Nomadisme, solitude affichée, goût de l’éphémère, brève rencontres, assouvissement instantané des désirs, culte de la vitesse et du mouvement
Nouvel imaginaire donc nouvel ordre (ou désordre) urbain, à l’instar des grandes cités japonaises : la ville palpite, clignote, vrombit, bruisse comme un grand organisme
Rem Koolhas parle de désir de « congestion urbaine » : angoisse devant le silence, besoin d’énervement, frénésie du zapping, rythmes syncopé.

La loi du changement est perceptible à l’échelle de notre propre vie.

Nos villes semblent être aujourd’hui en proie aux déferlements de la société de consommation et aux déchirements qu’ils suscitent.
Perte de repères, rien ne résiste, tout nous échappe.
Accumulation, absence d’harmonie
Vitesse

« Le jour viendra, peut-être très proche où l’on comprendra ce dont manquent nos grandes villes : des places avec de hautes galeries, très longues, loin de la pluie et du soleil, du bruit, des voitures et des cris des marchands… des lieux qui expriment le sublime de la méditation et de l’éloignement du monde, qui ne parleraient un langage ni trop pathétique, ni trop étriqué afin que nous, impies, puissions y méditer… » Nietzsche, Gai savoir

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