dimanche 20 avril 2008

"CITY ACUPUNCTURE"

CITY ACUPUNCTURE" COMPETITION
how we do our live space better?
"ARCHITECTURE" MAGAZINE COMPETITON 2007
http://www.behance.net/gallery/city-acupuncture_01/47889
First Prize

competiton panel

Reciepe for better city
Components: 1 city, good intentions, 2x paint can, paintbrushes, gardening tools, abrasive paper...
Procedure:
1) Searching untidy, ruined, forgotten spaces (doesn't take much time:);
2) Isolate short space to care;
3) Fix it
4) Waiting for people's reactions
Expected results:
1) Interests passerbys and local community
2) Show them how them surrounding area can look like
3) Stimulate people to similar activity on a large scale

mardi 8 avril 2008

Contre la ville prévisible, la fatalité programmatique, le consensus qui mène la construction, il s’agit de retourner la méthode de construction de la ville : actuellement la forme suit la fonction, le programme vient avant toute chose comme élément fondateur du projet.

L’imprévu advient quand on a la possibilité d’investir, « de salir », de réadapter un lieu qui n’a pas été conçu « exprès » pour l’usage que l’on en fait mais qui possède pourtant des caractéristiques très définies de forme, matière, climat, lumière, porosité, acoustique, structure…

Le projet pourrait être conçu comme un « paysage » composé d’espaces sans fonctions prédéfinies ayant des qualités particulières et précises et offrant des possibilités variables. L’individu viendrait s’installer dans ces lieux, les investir selon ses besoins, les coloniser, les adapter. Comme un animal qui, ayant trouvé une coquille à habiter, se l’approprie complètement.

Le lieu viendrait avant la fonction.

intentions

perturber la prévisibilité programatique.
intervenir sur l'existant bâti --> décalage programatique
créer un nouveau paysage sans programme défini --> à investir ensuite. Propose des qualités
t=o construction de ce paysage
t=1 paysage investi en partie
t=x transformations


vendredi 4 avril 2008

EXYZT

METAVILLA projet pour la Biennale de Venise
merci Léo, merci Pico

http://www.exyzt.net/tiki-index.php?page=MetavillaBlog

mardi 1 avril 2008

piste 1

Nous voulons le « mouvement en train de se faire ». Nous voulons qu'il se réalise en interaction avec le quartier, le lieu et ses habitants. La ville nourrit le projet qui nourrit la ville à son tour. Le projet échange avec son environnement urbain, naturel et humain.

La ville produit la matière première du projet. Cette matière est issue de nos systèmes de vie, nous la produisons en permanence.
Le projet est un lieu qui collecte, digère, réinterprète la matière expirée par la ville et en fait la matière de sa propre constitution au fur et à mesure de l’apport urbain.
Le projet est le lieu de la transformation.
Le projet génère sa propre coquille à partir de la ville et de la nature.
Le projet varie dans le temps et l’espace en fonction des habitants du lieu, des aléas de la nature et des déjections de la ville.
Son échelle de temps nous dépasse, elle n’est pas à contrôler.

La matière urbaine se confronte à la nature qui participe au traitement de la matière. La nature purificatrice est aussi la nature qui nous plonge dans des rythmes biologiques. Une nature envahissante, joueuse, au comportement sauvage et imprévu.
Il y a la peur de la matière urbaine, la violence des rejets non maîtrisés. Il y a la souplesse et l’inattendu d’une nature qui meurt, s’adapte, se faufile, se rebelle. Il y a aussi entre les deux, la fragilité humaine et la précarité de notre situation.
La chaîne de transmutation des déchets entremêle différents programmes en fonction des paramètres nécessaires à chaque étape. Associée à la nature elle devient un jardin d’agrément, au bruit, un lieu de liberté sonore, etc.
Il faut favoriser les frottements et les ambiguïtés entre la machine urbaine dure et brutale, et le lieu raffiné du plaisir et de l’inutile pour interroger notre rapport à la ville et à la nature dans le temps.
La machine à recycler fabrique un lieu souple dont les composants sont infiniment renouvelables. Elle génère des espaces en effervescence qui profitent du cycle et du recyclage pour muter, varier, se régénérer.
(Imaginons un marché ou un cirque.)

Notre site le long des voies du 18ème se prête à un tel projet. On y sent une animation étouffée qui émerge parfois dans le petit marché de la rue de l’Olive ou à travers quelques commerces. Il y a ici une énergie et une diversité qui se cache derrière la ville rigide et qu’on ne fait qu’entrevoir furtivement. Il s’agit de catalyser cette activité humaine chaleureuse, de favoriser les échanges, les rencontres et la survenance d’événements.

Le gouffre des voies nous place déjà dans une ambiguïté entre ville et nature, nous sommes happés par cet immense vide qui possède le calme et l’ampleur d’un espace sauvage et pourtant sa matérialité, le métal, les câbles, les trains sont des produits industriels répondants à notre identité de citadin.
Les trains, les rails mettent notre imaginaire en cheminement vers l’inconnu. Ils soutiennent aussi le parcours de la matière qui se transforme dans le projet.


Comment le projet peut-il s’incérer entre le vide et le plein, questionner les limites de notre intervention sur la ville et sur la nature ?


jeudi 13 mars 2008

perturbation

temps biologique



laisser venir un rythme incontrolé

Covent Garden Acrobat

liberté sonore

Gilles Delalex photographie un saxophoniste , qui utilise un pont entre plusieurs voies rapides comme salle de répétition.
Il improvise un lieu adapté à cet usage, dans un endroit de la ville ou il peut faire du bruit.
Il ne dérange pas, il crée un espace de libertés, d'imprévu

Jacob GAUTEL-… qui passe - le nuage - l'ombre - le temps - le spectateur


Installation cdrom, vidéoprojection - images numérisées animées et vidéoprojetées - couleur - 0:01:00 loop - animation: Didier Lechenne - remerciement: Dagmar et Georges Daillant - France - 2001



"La projection d'une photographie d'un paysage à bosquets paisibles et champêtres. L'image change constamment, des ombres sur le sol apparaissent et disparaissent et mettent, tels des projecteurs de théâtre, des parties du paysage en évidence ou en retrait.
Le temps passe et semble figé à la fois. Notre perception est déroutée: est-ce une image fixe ou un film? Ni l'un, ni l'autre et les deux à la fois.
A l'origine de ces image il y a une série de douze photos prises avec un appareil 6x6 sur pied un jour de grand vent en Bourgogne, dans le petit village de Saint-Clément-sur-Guye surplombant les alentours. Les ombres des nuages passaient à grande vitesse ce jour-là. Les photos ont été prises pendant une minute seulement (une photo toutes les cinq secondes).
Enseuite a été créé un fichier vidéo sur ordinateur, en calculant toutes les images intermédiaires entre une photo réelle et la suivante - sorte de fondu enchaîné pour une vidéo d'une durée d'une minute avec 25 images par secondes. Le résultat est pourtant différent de celui qu'aurait donné une vidéo, car la notion du mouvement des ombres des nuages s'est complètement perdue pour faire place à une impression de taches d'ombre sortant, comme par magie, de la terre et s'y fondant de nouveau.
L'image est projetée avec un vidéoprojecteur à partir du fichier vidéo enregistré sur cédérom et défile inlassablement, sans début ni fin ni renbobinement, en boucle de "Mœbus" (d'éventuels sauts d'images proviennent de l'incapacité de l'ordinateur à afficher toutes les données stokées à la vitesse requise; ces sauts traduisent la limite même de l'outil). (Jacob Gautel - janvier 1998)"


http://www.art-action.org/site/fr/catalog/00_01/htm/1247bis.htm

jeudi 28 février 2008

chronocentrisme et temps multiples _____________________________________________________

"Il faut sortir de notre chronocentrisme" Joël de Rosnay, l'homme symbiotique

Il me semble que nous sommes enfermé dans un seul rythme, nous évoluons dans un temps unique que la société dans laquelle nous vivons nous impose.
Or, les rythmes qui nous entourent sont multiples et sont autant d'occasions d'être émerveillé, de se reposer, d'accélérer, de disparaître...
Le chronocentrisme nous empêche de voir le monde, nous fait passer à côté d'univers parallèles et poétiques.

Nous avons autant besoin de la vitesse et du chaos de nos métropoles que de l'apparent calme rangé de nos ville-musées, nous avons besoins de stabilité et nous voulons aussi sentir et agir dans l'instant, voir la transformation du monde au moment où nous sommes, agir sur notre environnement en s'appuyant sur les choses immuables.
Nous avons besoin de pouvoir rêver, d'imaginer un avenir lointain ou proche et toujours incertain, parce que nous avons besoins d'être libres, nous attendons l'inattendu.
Nous avons besoin de continuité aussi et d’inachevé.
Nous avons aussi besoin d’être en harmonie avec les rythmes de notre corps biologique.
Nous ne voulons pas être privé de l'incertitude, ni de la possibilité de changer de vie à tout instant.

Sommes-nous prisonniers de notre bulle de temps? Est-il possible de s'échapper vers les « ailleurs » et d’ « habiter » des temps parallèles ?

Le chaos de nos villes produit des rythmes entrechoqués, encore faut-il pouvoir les saisir…
Vitesse, lenteurs, éphémère, immobilité, accidents… les temporalités sont emmêlées et syncopées.

Elie During parle de « mondes clignotants » et « temps désaccordés ». Le clignotement, c’est aussi l’éclipse ou la brève disparition évoquée par Paul Virilio (cf. l’éloge de la disparition).

N’est-ce pas dans le clignotement que se trouve l’ouverture de notre bulle ? Comme si la ligne de notre temps unique était soudainement discontinue. Une brèche presque insignifiante dans notre chronocentrisme.

Le clignotement c’est le vide, le noir, l’absence et le mouvement contenu dans l’instant et peut-être l’occasion de partir pour une durée indéterminée.

Les temps désaccordés évoquent le décalage. Il y a des inégalités entre les différentes bulles de temps : 10 années ici sont à peine une minute, ailleurs.
Le rythme et le devenir des objets mettent en avant ce décalage. (durée d’une cellule, d’un homme, d’un matériau, d’un bâtiment, d’une année lumière, d’une montagne…).

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Stabilité. Quotidien.________________________________________________________________________________

L’homme a besoin de rituels, de répétition, qui lui offrent une certaine stabilité.

Dans la ville, le passant aime aussi retrouver ce qu’il connaît, savoir que certaines choses seront ici dans 10 ans, presque intactes, lorsqu’il rentrera après une longue absence. Il retrouvera sa mémoire à travers ces lieux inchangés. Ceux-ci lui permettront de reconstituer l’image en entier, de noter les plus grandes variations. Il sera alors excité, angoissé, témoin de disparitions, de naissances… Il éprouvera la ville.

L'homme a besoin de sécurité. Savoir que son toit résistera. L'imprévu, l'accident lui font peur.
Nous n’imaginons pas une ville où tout est incessamment en palpitation, éphémère, instable. La ville continue à durer, à intégrer son histoire. Parfois ville de pierre, mais jamais pétrifiée.

L’évènement est nécessaire, l’imprévu, le peu commun. Mais c’est aussi le risque de sa perte. L’homme dans son quotidien, ses habitudes, dans l’ordinaire. La ville avec ses rythme, ses compositions, doit aussi intégrer ce qui est de l’habituel et de l’événement. Offrir un équilibre. Une multiplicité de rythmes.


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Instant________________________________________________________________________________________________


Der Himmel Berlin (Les Ailes du désir) de Wim Wenders 1987


Sentir l'instant, c'est sentir qu'il se passe quelque chose au moment précis de l'observation.
La ville ne le permet pas. Elle est souvent rigide, la plupart du temps trop contrôlée.


Créer des espaces en palpitation , ou chacun puisse vivre l'instant, un moment évanescent que l'on est chanceux d'avoir saisi.

Susciter l'envie de l'instant visible sur la ville chez le citadin, éveiller son imagination...

Offrir la possibilité aux citadins de vivre l'instant au travers de lieux fragiles, ou une action rapide est possible. Jouer contre l'inertie d'un lieu, lui apporter une possibilité de dérèglement.
Créer des "vides" propices à l'intervention instantanée,des failles, des fragilités.

Créer des stimulations à l'imagination à travers des imprévus, des "instantanés"..
Si la ville est dure, l'instant, c'est alors la palpitation, le mouvement. Par celui-ci éveiller la curiosité.

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Rythmes biologiques____________________________________________

"Nous vivons sur une planète en rotation qui structure physiquement nos vies à travers des cycles alternants de jours, de nuits et de saisons. Notre physiologie et notre comportement doivent suivre ces lois du temps. Notre civilisation moderne les ignore. Le temps biologique et le temps chronologique doivent être en harmonie."
Décosterd & Rham- Architecture Physiologique

Nous vivons aujourd'hui un temps accéléré. Internet nous place dans l'habitude du synchrone, tout doit être simultané. L'attente n'existe plus, n'est jamais souhaitable. Nous sommes serrés entre les murs indéplaçables de la ville et le rythme trop rapide des voitures, du web..
La ville pourrait nous aider à retrouver un rapport au temps différent, lié à la nature, et assouvir le besoin d'un autre rythme.
Imaginer dans la ville, des lieux qui nous replacent sur terre. Dans une ville qui est un monde extra terrestre, on aspire à des lieux qui nous permettent d'aterrir à nouveau. C'est ce que tentent les parcs, mais ils nécessitent un espace, un arrêt de la ville au à l'endroit où ils s'insèrent. Comment retrouver une temporalité terrestre dans divers endroits de la ville? Comment placer encore l'oreille dans un coquillage et entendre la mer?

Replacer l'homme dans la ville en tant qu'être vivant, qui possède des rythmes naturels de sommeil, de mutation....
Comment l'architecture peut elle prendre en compte ces données, s'assouplir pour également trouver un rythme qui peut être suivrai celui de l'homme, ou le compenserai .


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Viellir_____________________________________________________________

Le viel homme :«désigne moi le femmes et les enfants qui m chercheront, moi, leur conteur, leur porte parole, car ils ont besoin de moi, plus que tout au monde » Der Himmel Berlin


« La ville port la marque de ses blessures. Cette vulnérabilité et cette mémoire ressemblent à celles du corps humain, et ce sont elles, sans aucun doute qui nous rendent la ville si proche, si émouvante »

Marc Augé Le Temps en Ruines

« Une architecture pérenne a plus de risques d’être morte qu’une architecture éphémère, de la même façon qu’un sédentaire a plus de risques de se scléroser qu’un nomade. »

Patrick Bouchain. Construire autrement

Je regarde « les ailes du désir » de Wim Wenders, je me pose la question de l’éternité. Cet ange qui veut devenir mortel et sentir les choses, éprouver.
Les bâtiments aujourd’hui ne savent plus vieillir, ils meurent avant d'avoir vécu. Le « durable » tente alors de les rendre invincibles: ils sont durs, imperméables.
Comment retrouver cette sensation de la vieillesse non pas en tant qu’être dégradé, agonisant, mais en tant qu’élément poreux qui imprime son environnement, et son histoire sur sa peau et dans toute sa profondeur?
Comment créer une architecture qui soit capable de vieillir, d’intégrer l’idée de variations dès sa conception, qui telle un être vivant soit marquée par son histoire?
Le manque de confiance en l’avenir est évident. Les œuvres sont imperméables, inattaquable, car l’incertitude du futur est dangereuse.
Patrick Bouchain critique d’ailleurs les architectes d’aujourd’hui : « Les architectes tentent de faire des ouvres de concepteur avec des projets qui leur ressemblent et ferment ces œuvres, les rendent rigides, pour être sur que personne ne puisse les transformer car ils n’ont confiance ni en leur commanditaire, ni en leur utilisateur. Cette architecture est donc une architecture d’exécution, ordonnée de manière autoritaire et réalisée de manière soumise. Il résulte généralement des conflits et une image terrible, celle d’une architecture morte avant que d’être née car dès le moment ou elle est finie elle n’intègre plus les changements de rapports et de désirs. Aujourd’hui les bâtiments se succèdent les uns aux autres tout comme les objets qui nous entourent, on les utilise et le jour on l’on est lassé on sen débarrasse, on les jette, puis on les remplace".

On cherche a créer un effet immédiat. Mais pense-t-on encore au futur ? oui, avec l’apparition du durable on aborde cette notion de traverse le temps… durer… durer comme un visage lifté qui ne s’altère plus, mais ne vit plus. On oubli alors la poésie des marques du temps, on pense trop peu à le voir comme ce qui peut donner vie à la ville et non comme le témoin d’une lente marche vers la mort. Accepter les variations , le vieillissement, c'est accepter de vivre.
Accepter l’action immaîtrisable du temps pour qu’elles deviennent un avantage...Provoquer l’imprévu... sans céder à la peur de la dégradation ni à la crainte d’être défiguré, de se voir apparaître de défauts.. sans carapace indestructible…

Le vieillissement de la ville nous habite. On a vu comme les villes « toutes neuves » érigées en quelques années sont difficiles à habiter, trop lisses, trop rigides, trop froides. Pas de défaut ou l’œil s’accroche pour rêver, pas de souvenirs ou l’imagination fait acte de mémoire en pensant aux autres hommes qui ont conçus ou traversé ce lieu. La mémoire de la ville s’offre à nous sous formes d cicatrices qui témoignent de la stratification et du palimpseste ; Cette accumulation d’actions effectuées sur un temps long dans la matière urbaine. Si la ville vieillit, c’est qu’elle est bien vivante. Certaines dans la ville ont une durée de vie et tendent à disparaître, à mourir. Leur dégradation est la construction de la mémoire. Si elles murent c’est qu’elles évoluent, se transforment. Aujourd’hui nous avons du mal à prendre parti du vieillissement des objets, à assumer la transformation, (dégradation) de la matière comme partie intégrante du bâtiment.
« Je vais vers la mort, pas comme un fou mais comme quelqu’un qui espère vivre » (Goethe).

Si vieillir=vivre, pourquoi ne pas intégrer le vieillissement comme carte ADN d’un espace? On pourrait considérer un espace comme un être vivant en transformation lente ou rapide, parfois imprévisible. La lenteur de l’évolution de la matière évoque un temporalité qui nous dépasse, qui transcende un lieu car elle nous projette vers le futur ou dans le passé.

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Instant________________________________________________________________________________________________

Der Himmel Berlin (Les Ailes du désir) de Wim Wenders 1987


Sentir l'instant, c'est sentir qu'il se passe quelque chose au moment précis de l'observation.
Aujourd'hui, internet nous plonge dans une société de l'instant.
Chacun peut agir, créer instantanément, en synchrone avec un autre et voir son action répercutée immédiatement, à plusieurs échelles, même à distance.
Le web devient alors un lieu hors du temps, un espace parallèle ou chacun peut enfin s'exprimer. La ville ne le permet pas. Elle est souvent rigide, la plupart du temps contrôlée.
Une ville pourrait offrir des espace ou l'instant puisse exister, sans avoir forcément recours au virtuel web.



Créer des espaces en palpitation , ou chacun puisse vivre l'instant, un moment évanescent que l'on est chanceux d'avoir saisi. Encore faut il être conscient de l'avoir saisi pour en être touché. Ici c'est donc à la façon de Perec qu'il faudrait voir le monde. C'est l'instant ou les lumières de la ville s'allument en même temps au crépuscule qui m'émeut , mais c'est parce que je le formule. De même qu'un haïku, capte un instant, et en fait un éméteur d'émotion.
Susciter l'envie de l'instant visible sur la ville chez le citadin, éveiller son imagination...

Offrir la possibilité aux citadins de vivre l'instant au travers de lieux fragiles, ou une action rapide est possible. Jouer contre l'inertie d'un lieu, lui apporter une possibilité de dérèglement.
Créer des "vides" propices à l'intervention instantanée,des failles, des fragilités.

Créer des stimulations à l'imagination à travers des imprévus, des "instantanés"..
Si la ville est dure, l'instant, c'est alors la palpitation, le mouvement. Par celui-ci éveiller la curiosité.

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Imaginaire_______________________________________________________________________________________________

"même Berlin a ses passages dérobés, et c'est là que commence mon pays, le pays du conte"


"Pourquoi est-ce que tout le monde ne voit par dès l'enfance,
les passages, portes et crevasses, par terre et la haut dans le ciel ?

Si tout le monde les voyait, l'histoire serait dénuée
de meurtres et de guerres"

Der Himmel über Berlin (Les Ailes du Désir) de Wim Wenders (1987)
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ville dure/ville molle _____________________________________________________________________________________________________



Quel équilibre trouver entre la ville dure et figée et la ville-désordre où l’on se noie ?

Comment intégrer le mouvement, la vie, la liberté de l’instant présent là où la ville se fait rigide et glacée ?

Et si la ville devenait plus molle, plus tendre ?

On pourrait alors imaginer ces espaces-éponge où l’usager ressent la possibilité d’intervenir, dans un temps court qui correspondrait au « Kaïros », le temps de l’action dans la Grèce antique.

L’espace-éponge pourrait absorber et réagir en fonction des transformations de son environnement.

Quand la ville est désordre et déchirements nous avons aussi besoin de calme, d’immuable, qui rassure.

Parmi les rythmes syncopés d’une ville parfois trop violente, comment retrouver, une pause, un repère, un temps long et stable ?

Il s’agit de changer de rythmes.

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bilbliographie

Bibliographie
Cliquer sur le texte pour l'agrandir

lundi 25 février 2008

vides


Paul Cezanne : Montagne Sainte victoire

L'imaginaire reconstitue les vides, là ou la couleur n'a pas été posée.

Paramétrique et dynamique________________________________________

« Le laissez-faire s’accompagne d’une série d’effets pervers : les monopoles, la répartition inéquitable des ressources la ségrégation, les effets de congestion, d’insuffisances ou de pollutions de biens communs » affirme Valérie Chatelet dans l’introduction de son texte vers un tenségrité du contrôle (Interactive cities).

L'introduction de l'architecture paramétrique permet de contrôler le devenir de son œuvre tout en lui donnant la capacité de changer, parfois de réagir à des événements extérieurs. L'œuvre n'est pas exactement ouverte mais possède la capacité de gérer la variation.
Ce n'est pas une méthode qui accepte l'imprévu mais qui est capable de le gérer, de le traiter et d'y répondre.
Le danger de ces stratégie serait, sous couvert d'offrir plus de flexibilité, de créer des systèmes visant surtout à uniformiser, en tentant toujours de gérer l'imprévu.
Les stratégies paramétriques offrent de grandes possibilités d'interactivité. C'est surtout par cette idée qu'elles nous intéressent.

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par habitude_rythmes cycliques

et si le soleil ne se levait pas
et si la nuit ne venait pas
et si la maison disparaissait
et si la serrure était changée
et si les amis ne se reconnaissait plus
et si tout fuyait, glissait ?

II. L'USAGER : TEMPS SUBJECTIF

I. L'OEUVRE ET LE CONCEPTEUR : "PENSER LE DEVENIR"

reconnaître

reconnaître
se souvenir
se repérer
identifier
s'entrainer
rester
revenir
retrouver
s'habituer
apprivoiser
rejoindre
demeurer
durer
tenir
répéter



...


L'ange est devenu homme, mortel, fragile, vivant, vibrant.

« -Il était un fois.
Une seul fois et donc pour toujours,
le tableau que nous avons crée sera avec moi quand je mourrai.
-J’aurais vécu en lui.
-D’abord la stupéfaction de nous voir tous les deux,
La stupéfaction de nous voir homme et femme,
a fait de moi un être humain.
Je
Sais
A présent
Ce
Qu’aucun
Ange
Ne sait. »

Der Himmel Berlin ( Les Ailes du désir) Wim Wenders 1987

dimanche 24 février 2008

Philip Beesley_implant Matrix - Toronto, ON - 2006







Implant Matrix is an interactive geotextile that could be used for reinforcing landscapes and buildings of the future. The matrix is capable of mechanical empathy. A network of mechanisms reacts to human occupants as erotic prey. The structure responds to human presence with subtle grasping and sucking motions, ingesting organic materials and incorporating them into a new hybrid entity.

Implant Matrix is composed of interlinking filtering ‘pores’ within a lightweight structural system. Primitive interactive systems employ capacitance sensors, shape-memory alloy wire actuators and distributed microprocessors. The matrix is fabricated by laser cutting direct from digital models. Implant Matrix was installed at the InterAccess Media Arts Centre in Toronto.

"Before you go in, the whole piece will be quietly 'breathing', and parts close to you will start panting, feeding air to you, following your position."

BLDGBlog: Earth Surface Machine
Tropolism: Implant Matrix Installation
Cool Hunting
Networked Performence: An Empathic Matri


Le travail de Philip Beesley s'inscrit dans le courant "Responsive Architecture". Ses installations évoquent des biotopes technologiques, des organismes imprévisibles réagissant à notre présence. On se trouve immergé dans un autre espace-temps qui interroge le lien entre l'environnement et l'organisme. le rythme du mouvement est celui des temporalités biologique: respiration, palpitation, contraction...

Comme dans Lattice Archipelogics, l'individu dialogue avec un espace qui lui "répond" instantanément.

L'idée de "responsive environment" rejoint celle de Interactive Cities dans une volonté d'évolution et de mouvement variable.

animation: http://www.youtube.com/watch?v=0p-NNDfoxUc

De l'hardware/software au paramétrique

En étudiant les systèmes paramétriques et les utopies des années 70-80, et mème la théorie de l'ouverture, je me rends compte que ces approches découlent souvent d'un même utopie.

Dans les années 80, des groupes comme Archigram, inventeurs de l'expression "hardware/sofware", réfléchissent à l'ouverture à la position de l'humain La question est : comment proposer une ville réactive et souple, possédant l'aisance du mouvement?Hardware/software, se manifeste pas l'idée d'une structure pérenne, stable/ et d'un remplissage mobile ,éphémère.

C'est cette idée qui est repris par exemple par Lucien Kroll.

Le "soft" désigne le souple,le changement en temps réel, c'est ce qui introduit les recherches paramétriques.
Plus tard, les Crimson ajoutent la notion d'orgware : le rôle de l'architecte et alors de proposer une logique de fonctionnement, plus qu'un projet formel. Offrant ainsi le plus d'ouverture possible, mais toujours contrôlée. L'architecte est alors gérant, mais ne décide plus. C'est un point essentiel de la recherche paramétrique.


Articulated Cloud_Ned Kahn


cliquez sur le lien ou sur l'image pour voir le film

YouTube - Articulated Cloud

une façade en mouvement:
la surface créée est sensible au vent sans dispositif électronique

on se plait à contempler cette architecture réactive efficace, qui touche à la temporalité de la nature et au rythme de l'air.



http://nedkahn.com/videoGallery.html
Le bâtiment adopte le rythme du vent, créant une échappée du temps du citadin vers celui de son environnement naturel. Il exprime un temps qui nous échappe, le rythme incontrôlable de la nature, dans lequel l'homme est biologiquement situé.

Ville rigide (besoin d’appropriation, vers la « ville molle ?»)

Comment percevons-nous la ville contemporaine ?
NB : quand nous parlons ici de « la ville » nous pensons surtout à « notre ville », c'est-à-dire Paris.

Aujourd’hui, Ville = résidu des siècles, survivance fragile submergée tôt ou tard par la mégalopole

« L’ordre n’est plus une puissance mais une règle imposée. »
Stéphane Gruet, Poïesis n°7, La ville entre ordre et désordre

« L’architecture morcelé est ruineuse et malfaisante tandis que l’architecture sociétaire remplit toutes les conditions d’économie de salubrité, d’agrément… »
Victor Considérant,
l’architecture du Phalanstère, 1835

Ordre = état des lieux où les choses sont à leur place


rigidité

La ville est dure. On se cogne souvent.
La ville est froide pour les hommes qui dorment dans la rue.
La ville est contrôlée, régie par des règles strictes.
On ne peut pas faire n’importe quoi, de peur d’abîmer le musée urbain :
On ne peut rien faire.
Il faut seulement regarder. La ville est grise.

La ville est dure.
Quand la ville est neuve,
Ses façades sont lisses comme des miroirs.
Surfaces de verre,
Opaques.

Alors tout est fermé.
Alors la ville se fige.
Présent immuable ?

Les flux, même,
Le mouvement continu de la ville est figé aussi
Toujours les mêmes heures
Les mêmes autoroutes, routes, rues, rails
Canalisés dans des rythmes immobiles

Ville hostile
Nous rêvons à autre chose

Philip Beesley_Orpheus filter







un environnement reactif par l'utilisation de capteurs
les éléments de l'installation vibrent et s'éclairent en fonction des visiteurs

source images: http://www.philipbeesleyarchitect.com/

Au rythme du coeur

Heart city_Coop Himmelblau 1969

Coop Himmelblau, Cities That Beat Like a Heart, Cities That Fly Like Breath, 1967

" Notre architecture n'a pas de plan physique, mais un plan psychique. Il n'y a plus de murs. Nos espaces sont des ballons palpitant. Notre pouls devient notre l'espace et notre visage, la façade de l'immeuble" Coop Himmelblau Architektur ist jetzt, catalogue de l'expo, Stuttgart 1982

L'architecture , à se rapprocher du corps, rejoint l'idée de vêtement. De conception de scaphandres etc
L'architecture devient " transformateur d'environnement"

Projet feed-back vibration city ce sont les "palpitations, respirations, ondes alpha et mouvement des habitants" qui provoquent les transformations de la ville.

Effimeri- UFO- Revolution pour l'instant

UFO Urboeffimero n°6 , 12 Mai 1968

Les florentins UFO, veulent obstruer la ville pour l'empêcher de fonctionner selon des "rituels quotidiens". L'idée est de se réapproprier l'architecture et la ville dans une Italie marquée par le Fascisme.
L'es Objet des 7 effimero, sont là pour obstruer les façades de la vile dure, et proposer des éléments "mous" , éphémères.
Ils utilisent des images de la société de consommation ( tube de dentifrice etc).
Leurs interventions questionnent les certitudes de l'architecture "dure".

Reversible 2

Coop Himmelblau, Restless Sphère, 1971

Coop Himmelblau concoivent des ballons dans lesquels la ville peut être parcourue.Ils permettent d'expériementer la ville avec le corps sans perturber l'ordre existant. Les habitants sont invités à tester leur molesse, s'y enfoncer. Leur corps rentrent à lors en contact avec la ville. Eprouver la ville par le toucher.
Avec Restless Sphère, ils s'installent dans des ballons de 4m de diamètre, avec la vue troublée par le plastique du ballon. La ville est déformée, à la fois proche et lointaine. Le ballon est un dispositif de détachement par rapport à la ville et un moyen de transformation de la perception.

samedi 23 février 2008

desordre

« Ce qui est contraire est utile et c’est de ce qui est en lutte que naît la plus belle harmonie. » Héraclite d’Ephèse

Désordre = image angoissante d’urbanités réunissant des blocs architecturaux multiformes, assemblés au rythme d’un capitalisme débridé.
Multiplication des techniques constructives, grande individualité des bâtiments

« La ville est la forme de l’humanité » Paul Claudel :

Attitude de l’époque :
Nomadisme, solitude affichée, goût de l’éphémère, brève rencontres, assouvissement instantané des désirs, culte de la vitesse et du mouvement
Nouvel imaginaire donc nouvel ordre (ou désordre) urbain, à l’instar des grandes cités japonaises : la ville palpite, clignote, vrombit, bruisse comme un grand organisme
Rem Koolhas parle de désir de « congestion urbaine » : angoisse devant le silence, besoin d’énervement, frénésie du zapping, rythmes syncopé.

La loi du changement est perceptible à l’échelle de notre propre vie.

Nos villes semblent être aujourd’hui en proie aux déferlements de la société de consommation et aux déchirements qu’ils suscitent.
Perte de repères, rien ne résiste, tout nous échappe.
Accumulation, absence d’harmonie
Vitesse

« Le jour viendra, peut-être très proche où l’on comprendra ce dont manquent nos grandes villes : des places avec de hautes galeries, très longues, loin de la pluie et du soleil, du bruit, des voitures et des cris des marchands… des lieux qui expriment le sublime de la méditation et de l’éloignement du monde, qui ne parleraient un langage ni trop pathétique, ni trop étriqué afin que nous, impies, puissions y méditer… » Nietzsche, Gai savoir

église pour l'isolement



Gaetano Pesce. (Italian, born 1939). Church of Solitude, project, New York (Manhattan), New York, Transverse section. 1974-77. Watercolor, color ink, and pencil on paper, 59 1/4 x 59" (150.5 x 149.9 cm). Gift of The Howard Gilman Foundation. © 2008 Gaetano Pesce

Ville chaos

Que peut l’architecture dans un univers provisoire et pressé et à l’échelle des déplacements humains ?

Dans son livre Le temps sauvage et incertain, Patrice Goulet critique les banlieues du mouvement moderne, imposées par la force et inventées pour contrôler, elles n’ont réussit qu’à déchirer.

Selon lui, il est inutile de canaliser le chaos, l’aléatoire et la congestion urbaine, les barrages sont emportés et provoquent alors de plus grands remous.

La méthode a adopter serait plutôt celle du judo : faire dévier le dynamisme, catalyser les forces en présence.

L’accélération du temps nous oblige à une plus grande fluidité et plasticité. On observe d’ailleurs dans la ville une multiplication des actions « hors normes » qui ont des résultats plus positifs que la planification rationnelle.

« C’est dans les interstices, les franges qui ont échappé à la rage de la planification que la ville a pu finalement évoluer grâce à la plasticité de ces tissus ».

Finalement, le chaos semble être le seul milieu capable de digérer l’évolution accélérée de notre société.

Pourtant « les architectes n’aiment pas se préoccuper du fouillis qui est la véritable richesse de notre situation actuelle, car il est trop difficile à contrôler. » (Robert Venturi)

Notre liberté s’oppose à l’ordre : nous aspirons au désordre :

« Nous avons besoin pour survivre de changer de vue, comme nous avons besoin pour subsister de changer de vie. » Paul Virilio, L’horizon négatif

Accroître les chances de survenance de…

Offrir des chocs

« Il faut réinventer un nouveau mode de plasticité » Jean Rémy

Plasticité = capacité à la métamorphose

Lucien Kroll :

L’architecture, plus qu’un outil, est un milieu et non un objet. Ce milieu doit être propice au développement de la vie. Il doit permettre l’enracinement et l’ouverture, encourager la diversité, le mélange, la spontanéité, la solidarité et l’échange par une suite de petites décisions. Il faut apprivoiser et écouter.

« L’ensemble se présentera un peu comme une éponge sans forme précise, de texture végétale molle, parcourue de cavités toujours diverses. »

Il s’agit de constituer un milieu d’échange qui soit capable d’intégrer chaque acquis, chaque modification que le temps apportera implacablement.

"La mémé" (Université Catholique de Louvain) , Lucien Kroll

SITE


SITE, The Highrise of Homes, Traveling Exhibition, 1981 to 2005 :

"This experimental high-rise housing proposal is composed of fifteen to twenty stories to be located in a densely populated urban center. It is intended for mixed income residents and includes shopping, parking and residential facilities. The configuration of the structure is a steel and concrete matrix that supports a vertical community of private houses, clustered into distinct village-like communities on each floor. Every level is a flexible platform that can be purchased as separate real estate parcels. A central elevator and mechanical core provide services to the individual houses, gardens, and interior streets. The philosophical motivation behind this concept is a critique of the Twentieth Century tradition of homogenized and faceless multi-story buildings, which eliminate the possibility for urban dwellers to demonstrate any evidence of their presence in the cityscape. As an alternative, the High-rise of Homes offers residents a unique opportunity to achieve an individual statement of identity. The purpose is to shift the premises for aesthetic evaluation in high-rise buildings away from orthodox design continuity, in favor of the artistic merits of collage architecture, based on indeterminacy, idiosyncrasy and cultural diversity."


Reversible 1

Les espaces à temps court, modifiables et en opposition avec la rigidité peuvent ils aller jusqu'au reversible, comme l'imaginent R&Sie dans I've heard about?

Blinkenlights ville enveloppée d'une couche invisible mais ouverte

fft tim singsang( cliquer sur l'image pour observer l'agitation de la façade)

come togheter ( cliquer sur l'image pour observer l'agitation de la façade)
(du 12sept 2001 au 23 Fev 2002)

come togheter ( cliquer sur l'image pour observer l'agitation de la façade)

Les façades sont la propiriété de la rue, de la ville plutot que des immeubles, des habitant. C'est ce contre quoi agis le Chaos Computer Club (CCC) en occupant la façade de la Haus de Lehers, immeuble situé près de l'Alexander Platz dans l'ex Berlin Est. 144 Lampes placé sur la façade sont contrôlées par ordinateur.
Les citadins peuvent, avec leurs téléphones portables, programmer des animation, ensuite diffusées sur la façade.
C'est un clin d'oeil à la liberté d'expression. Le Batiment est visible depuis les quartiers de Berlin est.
La question uand à l'archittecture est comment les espaces de libre expression d'internet peuvent inspirer la ville?
L'expérience de Binkenlights laisse imaginer que la ville est "enveloppée d'une couche numériqu invisible mais ouverte" ( Interactive cities. Les citadins s'expriment sur l'espace public grâce à cet espace parralèle virtuel.
Cette expérience exprime une utopie de l'instant. Ramener dans le réel à l'aide d'un outil virtuel la possibilité de changer momentanémnt l'image de la ville. De s'y exprimer.
C'est créer la possibilité qu'une ville puisse réagir instantanément aux actions des habitants.

www.blinkenlights.de/