lundi 4 février 2008

intro?

Dans une foret il y a ce qui dure, qui traverse les siècles: La roche, les arbres... les feuilles qui naissent et disparaissent chaque année, les fleurs, les branches qui tombent, que l'on peut utiliser pour s'abriter, se chauffer. Tous ces rythmes différents se croisent, s'accordent.
Pourquoi pas concevoir la ville comme une pièce musicale? Chaque élément possédant un rythme différent,chaque élément participant à une harmonie globale. Cela veut dire que nous n'interdisons rien: La ville a besoin de solide, de monuments perennes qui rassurent et assurent sa stabilité mais la ville espère aussi la fragilité, pour être plus tendre à l'homme. Penser la ville, ou une architecture, devrait être penser ces différents rythmes.
En observant Paris, on comprend tout de suite le choix de la perennité et c'est ce qui en fait sa principale valeur, mais le rythme du vécu y est à peine perceptible. Exprimé seulement par les chantiers, les échaffaudages qui témoignent d'un moment de changement, d'un présent en action, perceptible aux terrasses de café...
Au coeur de ce patrimoine les nouvelles constructions ne savent plus vieillir, garder leur caractère jusqu'à une mort proche ou lointaine. Comment les architectes doivent-ils penser le devenir de leurs oeuvres. La durée de vie doit-elle être un choix, une decision maitrisée?


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