jeudi 13 mars 2008

perturbation

temps biologique



laisser venir un rythme incontrolé

Covent Garden Acrobat

liberté sonore

Gilles Delalex photographie un saxophoniste , qui utilise un pont entre plusieurs voies rapides comme salle de répétition.
Il improvise un lieu adapté à cet usage, dans un endroit de la ville ou il peut faire du bruit.
Il ne dérange pas, il crée un espace de libertés, d'imprévu

Jacob GAUTEL-… qui passe - le nuage - l'ombre - le temps - le spectateur


Installation cdrom, vidéoprojection - images numérisées animées et vidéoprojetées - couleur - 0:01:00 loop - animation: Didier Lechenne - remerciement: Dagmar et Georges Daillant - France - 2001



"La projection d'une photographie d'un paysage à bosquets paisibles et champêtres. L'image change constamment, des ombres sur le sol apparaissent et disparaissent et mettent, tels des projecteurs de théâtre, des parties du paysage en évidence ou en retrait.
Le temps passe et semble figé à la fois. Notre perception est déroutée: est-ce une image fixe ou un film? Ni l'un, ni l'autre et les deux à la fois.
A l'origine de ces image il y a une série de douze photos prises avec un appareil 6x6 sur pied un jour de grand vent en Bourgogne, dans le petit village de Saint-Clément-sur-Guye surplombant les alentours. Les ombres des nuages passaient à grande vitesse ce jour-là. Les photos ont été prises pendant une minute seulement (une photo toutes les cinq secondes).
Enseuite a été créé un fichier vidéo sur ordinateur, en calculant toutes les images intermédiaires entre une photo réelle et la suivante - sorte de fondu enchaîné pour une vidéo d'une durée d'une minute avec 25 images par secondes. Le résultat est pourtant différent de celui qu'aurait donné une vidéo, car la notion du mouvement des ombres des nuages s'est complètement perdue pour faire place à une impression de taches d'ombre sortant, comme par magie, de la terre et s'y fondant de nouveau.
L'image est projetée avec un vidéoprojecteur à partir du fichier vidéo enregistré sur cédérom et défile inlassablement, sans début ni fin ni renbobinement, en boucle de "Mœbus" (d'éventuels sauts d'images proviennent de l'incapacité de l'ordinateur à afficher toutes les données stokées à la vitesse requise; ces sauts traduisent la limite même de l'outil). (Jacob Gautel - janvier 1998)"


http://www.art-action.org/site/fr/catalog/00_01/htm/1247bis.htm