jeudi 6 décembre 2007

"mouvement en train se se faire"



http://www.new-territories.com/images/fracolzweg.jpg

Le projet de R&sie pour le concours du frac d'orléans envisage une architecture toujours en train de se faire.

"Les procédures de construction et de nettoyage sont définis par l’intermédiaire d’une machine qui habite les lieux. Cette machine aux automatismes débrayables, dénommée Ozlweg (titre Allemand du livre d’Heidegger « Chemins qui mènent nulle part ») gère via le software embarqué l'incertitude de la forme finale, et la reprogrammation de celle-ci en cours de la construction. Cette proposition ouverte, d’un « mouvement en train de se faire » pour reprendre la définition du Baroque par Deleuze est ce qui constitue l’âme de notre projet ; un bâtiment à l’image de la collection et de la politique du Frac… une aventure, un « working process ». Cette proposition se situe aux antipodes de la production d’un signal, d’un Flagship, déterritorialisée, aveuglée de sa propre autonomie et suffisance."

On peut parler de non achevé ici également . Le visiteur est amené à observer l'oeuvre en train de naitre. Ou plutot en train de vivre. Chaque jour il y verra un bâtiment changé. Chaque instant ou il la contemple est unique. Ce bâtiment est aussi redonner de la valeur à l'instant et au temps présent de l'individu.

Ce projet nous fait aussi penser à un corps qui grandi avec son rhytme propre. En ce sens il le rend plus tendre à l'homme, car comme ce dernier il palpite.. Ce n'est pas un architeture figée, dure, en affrond avec la nature souple et changeante de l'homme.

1 commentaire:

Helene a dit…

dans l'idée de chantier perpétuel on rejoint "la femme des sables"...il faut enlever le sable chaque jour sinon la maison disparaît.