lundi 10 décembre 2007

horloge biologique



Philippe Rham interprète "duirnisme : une nuit physiologique, sensible et culturelle".
C'est un histoire d'horloge bilogique. Sont travail prend appui sur des études de chercheurs canadiens qui analysent les mécanismes neurobioloiques mis en jeu par l'organisme pour s'adapter au variations ryhtmiques, journalières, et saisonnières.
L'installation de Philippe Rahm veut reproduire une nuit véritable avec un travail sur des spectres lumineux. Le lieu prend l'apparence du jour, et pourtant l'organisme y prcevra la nuit.

Il nous amène à se poser des questions sur les rythmes propres à l'organisme humain. Et l' influence de l'environnement sur nos comportements. Il ne produit pas d'espace mais pourtant une athmosphère qui a réellement un impact sur l'être humain.
Peut être une piste pour nous dire qu'il faut étudier autrement nos espaces, et pas uniquement en terme de volume, d'agrément visuel ou de prouesses techniques. Chercher dans la nature même de l'être vivant. Comprendre ses rythmes...


"L'introduction de l'éclairage public dans la ville au 19ème siècle a été à l'origine de la révolution sociale et politique la plus importante de la pratique urbaine et de la forme de la ville. L'ambition était démiurgique : faire le jour pendant la nuit. L'éclairage public a provoqué le surgissement de nouvelles typologies urbaines (le boulevard par exemple) mais a également été la cause de nouveaux comportements, celui du noctambulisme, passant la soirée sur les boulevards, dansant dans les bals. C'est une ambition du même ordre que nous voulons produire aujourd'hui mais plus contemporaine, plus ambiguë : créer la nuit pendant le jour. Notre projet est celui de réinventer la nuit dans le jour artificiel continu, de produire la nuit pendant le jour, physiquement. C'est une réponse pervertie au jour perpétuel créé par la modernité, Internet et la globalisation contemporaine. Après que le "Noctambulisme" nous voudrions inventer le "Diurnisme", en utilisant une lumière lumineuse jaune dont les longueurs d'onde, haut dessus de 600 nanomètres, sont perçues par le corps par le rythme hormonal de la mélatonine comme nuit véritable. La salle devient un paradoxe entre le visible et l'invisible : une nuit qui ressemble à un plein jour."

1 commentaire:

Helene a dit…
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