lundi 3 décembre 2007

appropritations

Mes lectures me guident vers l’appropriation, pourtant je veux parler du temps.
Je me rends compte que les deux sujets se rejoignent. Le moment de l’appropriation est entre deux temps. Un avant et après y palpables. Approprier sa ville c’est la faire vivre, l’empêcher de se figer, De n’exister qu’au travers d’une mémoire.
Tout comme le présent est entre deux temps et est l’instant de la vie.
Susciter la participation pour renforcer le présent, donc la vie, se nourrir du passé mais continuer à enrichir notre temps, est une démarche qui pourrait être appliquée à la manière de concevoir les villes, nos architectures..
Appropriation comme preuve que l’on existe de manière active.
Désordre témoin de la présence de l’autre , en tant qu’égal. cf l’envers des villes : L’altérité.
Besoin d’altérité de sentir l’action de l’autre pour savoir que la notre est possible.

C’est peut être par besoin de sentir la vie que les espace qui échappent au contrôle (qui tente de conserver, d’ordonner) me touchent car souvent ils suscitent l’envie d’y intervenir instantanément. C’est pour ça que les images des lieux les plus pittoresques m’interpellent. Parfois sans passés, ils témoignent d’une possibilité d’être modifiés du jour au lendemain tout comme ils auraient pu apparaître la vielle. La seule chose palpable est la vie, le présent.

Aucun commentaire: