mardi 13 novembre 2007

Nos villes rigides

« L’histoire elle-même semble suspendue aujourd’hui dans nos villes. Les formes les plus anciennes soigneusement embaumées remplissent nos musées (quand nos villes elles-mêmes ne deviennent pas ces musées) interrompant partout la vie au nom de la mémoire (…) car les hommes aujourd’hui se sont retournés sur leur ouvrage tissé au fil des siècles comme l’artiste, après avoir longtemps travaillé et n’ayant plus rien à ajouter se retourne sur son œuvre pour la contempler et en chercher le sens.»
Stéphane Gruet L’architecture et le temps, Poïesis n°11

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