jeudi 28 février 2008

Stabilité. Quotidien.________________________________________________________________________________

L’homme a besoin de rituels, de répétition, qui lui offrent une certaine stabilité.

Dans la ville, le passant aime aussi retrouver ce qu’il connaît, savoir que certaines choses seront ici dans 10 ans, presque intactes, lorsqu’il rentrera après une longue absence. Il retrouvera sa mémoire à travers ces lieux inchangés. Ceux-ci lui permettront de reconstituer l’image en entier, de noter les plus grandes variations. Il sera alors excité, angoissé, témoin de disparitions, de naissances… Il éprouvera la ville.

L'homme a besoin de sécurité. Savoir que son toit résistera. L'imprévu, l'accident lui font peur.
Nous n’imaginons pas une ville où tout est incessamment en palpitation, éphémère, instable. La ville continue à durer, à intégrer son histoire. Parfois ville de pierre, mais jamais pétrifiée.

L’évènement est nécessaire, l’imprévu, le peu commun. Mais c’est aussi le risque de sa perte. L’homme dans son quotidien, ses habitudes, dans l’ordinaire. La ville avec ses rythme, ses compositions, doit aussi intégrer ce qui est de l’habituel et de l’événement. Offrir un équilibre. Une multiplicité de rythmes.


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